« Un spectacle à voir »
RenLow
ATELIER THEATRE – N° 28 – AUTOMNE 2007
« La densité des rapports entre les personnages, leurs malaises et les tensions qui les habitent contribuent à faire de ce spectacle une œuvre forte et émouvante. »
Diane Vandermolina – La Revue Marseillaise du Théâtre
« Le spectacle présenté ici est indéniablement de qualité et montre avec vigueur et force la difficulté qu’ont les personnages à affronter une réalité en mouvement. En effet, nous sommes dans les années 50 et le monde est en pleine mutation (avènement de la société de consommation et changements de moeurs) : la femme doit alors travailler pour subvenir aux besoins d’une famille. Un très beau spectacle à découvrir ».
Christel ChanĂ© – Radio Bleue Vaucluse
« La subtilité de la mise en scène répond l’intensité de l’interprétation dans cet univers qui balance entre réalisme et burlesque muet »
Jean-Claude Delalondre – Les Trois Coups
Fragiles, s’abstenir !
La pièce se déroule dans un appartement new-yorkais, oh pas celui de Woody Allen ou d’une étoile de cinéma, mais dans l’arrière d’un immeuble surpeuplé, desservi par l’escalier d’incendie. Sur le plateau, un loft modeste habité par la voix tonitruante d’Amanda, entrecoupée de musiques américaines s’échappant du tourne-disques, seul témoin du bien-être des fifties made in USA, et seul souvenir d’un père absent. Amanda, c’est la mère.
Geoffrey LEBLANC, La Provence
 » Comment raconter les vingt annĂ©es de l’amour qui dĂ©Âvora Camille Claudel ( Emilie Roudil) pour son maĂ®tre (OliÂvier Cesaro), le sculpteur RoÂdin? Tâche difficile s’il en est. L’amour surgit toujours lĂ oĂą personne ne l’attend et l’on croyait tout connaĂ®tre de leur passion dĂ©vastatrice. Pourtant Claude PĂ©lopidas (du Théâtre Ainsi de suite), Ă partir de documents et correspondances, reconstitue, avec force et conviction, la confrontation et l’effervescence artistique de ces deux ĂŞtres que tout rassemble en un seul bloc. L’originalitĂ© de la mise en scène donne Ă voir et Ă entendre cette cruelle et Ă©mouvante Ă©treinte d’un destin tragique, celui de vouloir se dĂ©passer. «Â
Marie-Andrée Bezzina, Avignon Mag
 » C’est la passion de Camille pour son art et son maĂ®tre qui nous est contĂ©e ici, de leur rencontre Ă son internement. L’histoire est connue. La mise en scène nous transporte dans leurs ateliers respectifs, tout au long de cette vingtaine d’annĂ©es Ă©voquĂ©es. Belle profondeur des dĂ©cors. Succession de tableaux d’une grande richesse artistique. On a l’impression d’Ă©voluer dans l’univers de beautĂ© et de dramaturgie intenses du Caravage. Magnifique Camille! Toujours en lutte, contre son Dieu, son Ă©poque, aux prises avec son tempĂ©rament de feu, servie Ă merveille par une comĂ©dienne pas loin de l’Ă©tat de grâce. «Â
S.M La Revue Marseillaise du Théâtre
 » Passion d’artistes, passion d’amour, la force vive des comĂ©diens et la mise en scène au plus près des sentiments provoquent des vagues d’émotion. Un moment intense. «Â
A.V. La Marseillaise
 » Dans la salle, transformĂ©e en atelier de sculpture et de dessin, s’affrontent Auguste Rodin et Camille Claudel. Le public sent monter la tension dramatique qui mènera Camille vers la folie. Les projections d’extraits de lettres et de terre glaise rouge comme le sang de la vie, ponctuent l’adaptation du texte. A voir «Â
M.L. La Provence
 » Outre l’excellente interprĂ©tation des acteurs, la musique pose une ambiance de suspense mĂ©langĂ©e Ă la violence, comme celle des sentiments Ă©prouvĂ©s par les personnages. Un spectacle Ă©mouvant. «Â