Camille Claudel et l’ombre du maître

Geoffrey LEBLANC, La Provence

 » Comment raconter les vingt années de l’amour qui dé­vora Camille Claudel ( Emilie Roudil) pour son maître (Oli­vier Cesaro), le sculpteur Ro­din? Tâche difficile s’il en est. L’amour surgit toujours là où personne ne l’attend et l’on croyait tout connaître de leur passion dévastatrice. Pourtant Claude Pélopidas (du Théâtre Ainsi de suite), à partir de documents et correspondances, reconstitue, avec force et conviction, la confrontation et l’effervescence artistique de ces deux êtres que tout rassemble en un seul bloc. L’originalité de la mise en scène donne à voir et à entendre cette cruelle et émouvante étreinte d’un destin tragique, celui de vouloir se dépasser. « 

Marie-Andrée Bezzina, Avignon Mag

 » C’est la passion de Camille pour son art et son maître qui nous est contée ici, de leur rencontre à son internement. L’histoire est connue. La mise en scène nous transporte dans leurs ateliers respectifs, tout au long de cette vingtaine d’années évoquées. Belle profondeur des décors. Succession de tableaux d’une grande richesse artistique. On a l’impression d’évoluer dans l’univers de beauté et de dramaturgie intenses du Caravage. Magnifique Camille! Toujours en lutte, contre son Dieu, son époque, aux prises avec son tempérament de feu, servie à merveille par une comédienne pas loin de l’état de grâce. « 

A.V. La Marseillaise

 » Dans la salle, transformée en atelier de sculpture et de dessin, s’affrontent Auguste Rodin et Camille Claudel. Le public sent monter la tension dramatique qui mènera Camille vers la folie. Les projections d’extraits de lettres et de terre glaise rouge comme le sang de la vie, ponctuent l’adaptation du texte. A voir « 

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