Diane Vandermolina – La Revue Marseillaise du Théâtre

« Le spectacle présenté ici est indéniablement de qualité et montre avec vigueur et force la difficulté qu’ont les personnages à affronter une réalité en mouvement. En effet, nous sommes dans les années 50 et le monde est en pleine mutation (avènement de la société de consommation et changements de moeurs) : la femme doit alors travailler pour subvenir aux besoins d’une famille. Un très beau spectacle à découvrir ».

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Jean-Claude Delalondre – Les Trois Coups

Fragiles, s’abstenir !

La pièce se déroule dans un appartement new-yorkais, oh pas celui de Woody Allen ou d’une étoile de cinéma, mais dans l’arrière d’un immeuble surpeuplé, desservi par l’escalier d’incendie. Sur le plateau, un loft modeste habité par la voix tonitruante d’Amanda, entrecoupée de musiques américaines s’échappant du tourne-disques, seul témoin du bien-être des fifties made in USA, et seul souvenir d’un père absent. Amanda, c’est la mère.

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Geoffrey LEBLANC, La Provence

 » Comment raconter les vingt années de l’amour qui dé­vora Camille Claudel ( Emilie Roudil) pour son maître (Oli­vier Cesaro), le sculpteur Ro­din? Tâche difficile s’il en est. L’amour surgit toujours là où personne ne l’attend et l’on croyait tout connaître de leur passion dévastatrice. Pourtant Claude Pélopidas (du Théâtre Ainsi de suite), à partir de documents et correspondances, reconstitue, avec force et conviction, la confrontation et l’effervescence artistique de ces deux êtres que tout rassemble en un seul bloc. L’originalité de la mise en scène donne à voir et à entendre cette cruelle et émouvante étreinte d’un destin tragique, celui de vouloir se dépasser. « 

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Marie-Andrée Bezzina, Avignon Mag

 » C’est la passion de Camille pour son art et son maître qui nous est contée ici, de leur rencontre à son internement. L’histoire est connue. La mise en scène nous transporte dans leurs ateliers respectifs, tout au long de cette vingtaine d’années évoquées. Belle profondeur des décors. Succession de tableaux d’une grande richesse artistique. On a l’impression d’évoluer dans l’univers de beauté et de dramaturgie intenses du Caravage. Magnifique Camille! Toujours en lutte, contre son Dieu, son époque, aux prises avec son tempérament de feu, servie à merveille par une comédienne pas loin de l’état de grâce. « 

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A.V. La Marseillaise

 » Dans la salle, transformée en atelier de sculpture et de dessin, s’affrontent Auguste Rodin et Camille Claudel. Le public sent monter la tension dramatique qui mènera Camille vers la folie. Les projections d’extraits de lettres et de terre glaise rouge comme le sang de la vie, ponctuent l’adaptation du texte. A voir « 

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Isabelle CROZET – LA PROVENCE

« De ce face à face entre Claude PELOPIDAS et Emilie ROUDIL, rompu de courts instants par l’infâme concierge (Claudine USAÏ) vont naître des sentiments que le spectateur partage rapidement avec les personnages : tristesse, inquiétude mais aussi admiration et espoir. Le jeu des comédiens est sobre, ponctué de regards éloquents. La rigueur au niveau du fond sonore assure le voyage dans une autre époque. Les personnages et les spectateurs se séparent avec un plus dans le cœur. « Une journée particulière » assure un moment touchant, émouvant. C’est beau ! »

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D. BAYCHERE – LA MARSEILLAISE

« Claudine USAÏ est parfaite en concierge « bonne morale en action » elle est tout simplement « insupportable » de véracité, nous l’avons tous rencontrée un jour ou l’autre… Emilie ROUDIL semble fragile, elle est pathétique dans son rôle de femme manipulée, soumise et victime d’une société machiste et fasciste, quant à Claude PELOPIDAS il dégage par son jeu subtil la souffrance de tous ceux qui, mis au ban de la société ne savent plus comment se battre et ne peuvent qu’être spectateurs de leur mal être. C’est une pièce très attachante, hélas toujours d’actualité, à voir absolument !

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MCH à AVIGNON

« La pièce est touchante comme le récit d’une quête d’identité, et recèle des trésors de réflexions sur l’individu et la collectivité. La mise en scène enlevée et binaire, passant d’un appartement à l’autre, permet de dévoiler la naissance d’une intimité interdite mais exposée malgré tout aux yeux de tous car nullement coupable. Le double visage de l’Italie. »

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Jean-Pierre ENAUT – LA PROVENCE

« Le théâtre AINSI DE SUITE réussit la gageure de relever le défi en adaptant avec brio cette bouleversante pièce et même de faire naître cette petite lueur d’amour. Les comédiens Emilie ROUDIL et Claude PELOPIDAS transportent le public avec sensibilité dans cet univers opprimant et fermé à la dissidence sous toutes ses formes, en jouant avant tout sur la gamme de l’émotion. Le pari est superbement réussi grâce au talent des deux comédiens mais également de Claude PELOPIDAS qui met remarquablement en scène cette histoire poignante. »

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Joël RUMELLO – LA PROVENCE

« Outre Claude PELOPIDAS, qui donne chair tout en retenue à Gabriele, on retiendra la performance d’Emilie ROUDIL, convaincante et ô combien touchante Antonietta. Tous les deux, et ce n’est pas peu dire, parviennent à nous faire oublier les deux monstres sacrés que sont Sophia LOREN et Marcello MASTROIANI… »

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LESBIA MAGAZINE

« Très vite on est pris par le jeu intense, plus vrai que la vie, d’Emilie ROUDIL et lorsque rentre en scène Gabriele (Claude PELOPIDAS) on épouse ce couple de théâtre et l’on marche à fond. De plus les interventions de la concierge (Claudine USAÏ excellente) ; apportent un peu de piment à cette histoire grave. La mise en scène qu’assure Claude PELOPIDAS est efficace car fort bien rythmée et le décor est ingénieux. Un réel bonheur »

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LE MIDI LIBRE

« Emilie ROUDIL, Claudine USAÏ et Claude PELOPIDAS condensent en une heure dix d’émotions cette journée si particulière, sans faux plis tout en y mêlant une touche d’humour, de couleur et de sensibilité qui en fait un tableau particulier pour une prestation qui fait la différence. Un spectacle à conseiller à tous ceux qui pensent que le destin n’est pas sous influence… »

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F.M. La Marseillaise, juin 2001

 » Ils nous font rire, nous émeuvent, ils nous distraient et nous forcent à réfléchir. Et par leur jeu de scène, économe en parole mais non en gestuelle, ils introduisent un subtil équilibre au sein de la pièce entre la comédie et le drame, entre le banal et le tragique… un moment de pure poésie. « 

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S.Maggiani, La Revue Marseillaise du Théâtre

« Des personnages hauts en couleur rythment ainsi l’exercice périlleux de la narration, à deux ou quatre voix, dont la voix-off et les bruits de foule, de rue animée, polyphonie animant un décor presque nu. Le plaisir de jouer ensemble est sensible. »

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Les Cahiers de l’égaré

C’est un spectacle qui fait penser au remarquable film, La vie des autres. Spectacle réussi, au millimètre, avec une équipe travaillée par la passion et l’exigence, de l’écriture à la réalisation.

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